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Château Cos d’Estournel

Date:  1 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
Category:  
Comments:  0
Château Cos d’Estournel

Château Cos d'Estournel

  • La demande : Créer un visuel servant à faire la promotion du vin blanc de Cos d’Estournel, une image qui s’éloigne du territoire de communication traditionnel des vins rouges.
  • Le concept : « L’explosion de saveurs »
  • L’idée : Présenter une bouteille coupée en deux avec précision, à la manière d’un écrin qui libérerait toutes les saveurs du vin dès son ouverture.
  • Le défi : Mettre en scène cette explosion de manière dynamique, certes, mais aussi élégante !

Dessinez, c’est gagné

Pour rompre avec les codes de la communication dédiée aux vins rouges du domaine et axés sur la tradition et le style oriental du « palais » de Cos, nous décidons de nous orienter vers un visuel très dynamique. Nous réalisons deux croquis. Le premier présente un visuel packshot classique mais énergique : il s’agit de la piste attendue par notre client. Le second est plus « explosif » ! C’est notre proposition pour aller plus loin. Génial, notre interlocuteur est séduit par cette idée. Il n’y a plus qu’à réaliser l’image !

Illustration extraite de l’ouvrage de Charles de Lorbac, Les richesses gastronomiques de la France, 1868.

Côté technique

Prendre en photo une bouteille en lévitation ? Oui, c’est tout à fait faisable ! Mais avec la 3D, nous nous assurons un contrôle total de tous les éléments qui composent l’image comme le liquide, les gouttes, etc... Ainsi, on ne laisse aucune place aux mauvaises surprises, ni au gaspillage de bouteilles et de vin ! C’est décidé, nous optons pour la 3D, sauf pour l’étiquette, le bouchon et la capsule qui sont photographiés.

Le processus en images

 

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Château Arnauld

Date:  31 août 2017
Author:  Pierre Grenet
Category:  
Comments:  0
Château Arnauld

Château Arnauld

  • La demande : Créer un visuel déclinable représentant le domaine et la marque.
  • Le concept : « L’inclassable du Haut-Médoc »
  • L’idée : Illustrer le caractère unique et exceptionnel de ce vin à travers un visuel qui se distingue lui aussi.
  • Le défi : Recréer le château et son étiquette pour le présenter autrement, de manière plus inattendue.

Prendre une grande inspiration

Le château doit se distinguer, être unique. Il nous faut également trouver une solution qui permette de le montrer dans son ensemble (le bâtiment, les sols, la vigne, etc...) et qui garantisse un véritable impact visuel. Nous imaginons donc de le présenter en lévitation, ce qui permet d’afficher son originalité mais aussi de rendre visibles son domaine, les matières (la terre, les sols, le terroir), le produit fini (la bouteille) et les équipements.

Nous ne manquons pas d’admirer les œuvres de Magritte et Miyazaki pour inspiration avant de nous lancer dans un dessin d’intention : le croquis qui nous permet ensuite de présenter notre idée à notre client.

René Magritte, Le Château des Pyrénées, 1959.

Pas de création sans contraintes

Sur place, au château, nous faisons face à un léger problème technique : la vue est complètement obstruée par quatre immenses marronniers ! Et ce n’est pas tout, une partie de la façade est en chantier. Pas de problème, nous décidons de tout recréer en 3D, ce qui nous permet en plus de réinventer un décor sublimé à la manière de l’étiquette de Château Arnauld.

Côté technique

Si la bouteille de vin est shootée, tout le reste est en 3D. Pour arriver à la modélisation, de nombreuses photos ont été prises sur place, au château, pour recréer le bâtiment mais aussi les textures par exemple. Et le choix de la 3D nous permet également de garantir un raccord lumière optimal entre les différents éléments.

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RCR Vignobles & Châteaux

Date:  28 août 2017
Author:  Pierre Grenet
Category:  
Comments:  0
RCR Vignobles & Châteaux

RCR Vignobles et Châteaux

  • La demande : Créer un visuel vitrine pour un groupe possédant 13 châteaux, dans le but de servir le discours des forces de vente.
  • Le concept : « Le paysage aux 13 appellations »
  • L’idée : Rassembler toutes les appellations en une seule image en inventant un nouveau paysage.
  • Le défi : Soigner les nombreux raccords dans ce « patchwork photographique » pour que l’image soit crédible.

Une grande inspiration

Pour réaliser notre image, nous avons souhaité nous rapprocher du traité des paysages de la peinture flamande, dans la composition mais aussi dans l’utilisation de la lumière et des couleurs. Dans notre métier, l’art et son histoire peuvent être de formidables sources d’inspirations.

Andreas Schelfhout, 1844, Rijksmuseum Amsterdam.

Décomposition de la composition

Si ce paysage semble vrai, il regroupe en fait des éléments qui ne font pas partie du même décor dans la réalité : les parcelles en terrasse de Saint-Émilion, les coteaux du Bergeracois, le moulin du Haut Benauge dans l’Entre-deux-Mers, les plaines du Médoc, etc... Et au milieu de ce paysage coule une rivière, la Garonne, avec un pont symbolisant le lien entre toutes ces appellations.

Côté technique

Tous les éléments de la composition ont été photographiés. Oui, tous ! Nous avons utilisé trois appareils différents en mixant deux techniques : la photographie individuelle pour les monuments, les séquences d’images panoramiques grand angle pour les paysages. Ensuite, nous sommes passés à la phase de retouche : un travail intense sur les ombres et jeux de lumière pour arriver à ce que tout soit complètement raccord et crédible.

 

La petite histoire

Au moment de prendre en photo le paysage qui se trouve au premier plan de notre composition, la pièce servant à fixer l’appareil au trépied se coince. La lumière était pourtant parfaite ! Mais sans tournevis dans la poche, impossible de faire quoique ce soit pour sauver la séance de shooting… Et pourtant, nous trouvons un vieux Laguiole presque enterré, pile à nos pieds. Incroyable ! Quelques secondes de bricolage et le cliché est réalisé.

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Schröder & Schÿler

Date:  28 août 2017
Author:  Pierre Grenet
Category:  
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Schröder & Schÿler

Schröder & Schÿler

  • La demande : Créer une image pour la home page du site web de la Maison de Négoces Schröder & Schÿler.
  • Le concept : « 1739 / aujourd’hui »
  • L’idée : Imaginer un visuel « 2 images en 1 » pour présenter la Maison en 1739 et aujourd’hui.
  • Le défi : Réinventer le bâtiment d’origine qui, bien sûr, a évolué au fil du temps.

Au jeu des 7 différences

Pour recréer le décor de 1739, nous commençons par une phase de documentation. Sur l’activité du port de Bordeaux par exemple, mais aussi sur les vêtements de l’époque, les attitudes, les coiffures, ou encore l’aspect du sol et le style des bâtiments. Pour que ce visuel soit le plus réaliste possible, chaque élément compte. Heureusement, Yann Schÿler nous fournit de précieuses images (photos anciennes, représentations de différentes époques) que nous complétons par des documents montrant Bordeaux vers 1740, l’époque qui nous intéresse particulièrement. Avec toutes ces informations en poche, nous réalisons un croquis d’intention avant de démarrer tout le travail de photo et de modélisation.

Le Port de Bordeaux, gravure sur cuivre

Retour vers le futur

L’image du passé et celle d’aujourd’hui présentent exactement les mêmes éléments, simplement adaptés à leur époque. Le fiacre devient une voiture actuelle, la barrique une caisse de vin, le fronton un drapeau porteur de logo. Le commercial continue à accueillir ses clients, les passants poursuivent leur promenade et le directeur contemple la scène, en 1739 comme en 2017. Rien ne change… ou presque !

La petite histoire

Les personnages qui apparaissent sur l’image sont tous des mannequins d’un jour ! Il s’agit en fait d’une partie de l’équipe de la Maison Schröder & Schÿler qui s’est prêtée au jeu de la pose avec brio.

Côté technique

1739 étant loin derrière nous, il nous faut complétement recréer le bâtiment de l’époque après une longue phase de documentation. Le bâtiment actuel pourrait simplement être pris en photo mais la rue ne permettant pas un recul suffisant, et pour garantir un raccord parfait entre les bâtiments des deux époques, nous choisissons de recréer intégralement le bâtiment en 3D. Challenge accepté ! Ensuite, il nous suffit d’intégrer au décor les personnages shootés en studio.

 

Et après

Séduite par ce visuel « 2 images en 1 », la Maison Schröder & Schyler a souhaité ensuite décliner ce principe en print. Résultat : une affiche spectaculaire en tirage lenticulaire permettant de voir l’image changer simplement en se déplaçant de gauche à droite, et inversement, à la manière des cartes de jeu d’enfants. Un effet qui a évidemment fait grande impression sur le stand de Vinexpo !

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Le Village de Bages

Date:  22 août 2017
Author:  Pierre Grenet
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Le Village de Bages

Le Village de Bages

  • La demande : Créer une image illustrant le village de Bages à Pauillac (Gironde) et ses alentours en 1950.
  • Le concept : « Les souvenirs de Jean-Michel Cazes »
  • Le défi : Parvenir à recréer l’ensemble d’un paysage.

Une commande originale

Propriétaire du Château Lynch-Bages, Jean-Michel Cazes décide en 2000 d’agrandir son domaine. En 2003, il réalise que c’est l’occasion rêvée pour restaurer le hameau qu’il aime tant : celui de son enfance. L’histoire de ce lieu étant intimement lié à la vigne et au Médoc, il y crée un espace où l’on peut rencontrer celles et ceux qui font le vin et qui cuisinent. Son village devient alors une destination phare de l’œnotourisme en Médoc, évidemment ! Profondément amoureux de cet endroit, Jean-Michel Cazes a souhaité aller plus loin, pour se remémorer le village de son enfance. Il nous demande alors de mettre en image ses souvenirs de 1950. Défi accepté !

Marina, Jean-Charles et Jean-Michel Cazes au Café Lavinal.

Beaucoup d'inspiration

Jean-Michel Cazes nous confie ses images d’archives mais également beaucoup de ses secrets. Il nous rend souvent visite au studio pour nous raconter ses souvenirs. Il évoque le potager de sa grand-mère, la ville de Pauillac, l’emplacement des vignes de l’époque, les tas de carassons (terme désignant les piquets de vigne dans le sud-ouest), le lavoir etc... Pour compléter son récit, nous faisons des recherches auprès de l’IGN (l'Institut National de l'Information Géographique et Forestière) pour obtenir une vue aérienne de Bages en 1950.

Ecurie du village, 1950, archives de Lynch-Bages.
Photo aérienne de Pauillac, août 1950 / Archives IGN

Et après

Pour aller plus loin, nous proposons une déclinaison de cette image qui pourrait devenir un véritable support pédagogique pour présenter le vignoble, la composition de chaque parcelle, le sous-sol, l’emplacement du Château par rapport à la Garonne, etc. Il serait possible de légender le document et en faire un outil d’œnotourisme très utile.

Nous pourrions également décrire le village de Bages de plus près, en montrant son évolution entre 1950 et aujourd’hui. À suivre !

 

Côté technique

L'essentiel du visuel est réalisé en 3D. C’est un travail long et minutieux car chaque détail compte et ils sont nombreux.

 

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Château Beychevelle

Date:  4 août 2017
Author:  Pierre Grenet
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Château Beychevelle

Château Beychevelle

  • La demande : Créer un visuel pour la home page du site du Château Beychevelle, Grand Cru Classé à Saint-Julien.
  • Le concept : « La légende de Beychevelle »
  • L’idée : Illustrer la légende de « Baisse la voile », expression d’où est tiré le nom de Beychevelle.
  • Le défi : Redonner vie à cette légende en réinventant le drakkar et en l’incrustant dans un décor à mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité.

Entrer dans la légende

« Imaginons le château au début du XVIIe siècle… Le premier duc d’Épernon en devient le propriétaire. La puissance de ce grand amiral de France est telle que les bateaux qui passent devant son domaine doivent affaler leurs voiles en signe d’allégeance. Une marque de respect profond qui donne au domaine son emblème, un navire à proue de griffon, mais aussi son nom gascon Bêcha vêla qui signifie « Baisse voile » et deviendra plus tard Beychevelle. » 

Extrait du site Internet de Beychevelle

Aux frontières du réel

Pour créer cette nouvelle image, notre objectif est d’évoquer l’étiquette de Beychevelle. À nous donc de faire renaître ce drakkar et de lui permettre de naviguer dans un décor réel mais sublimé pour coller au maximum au concept de légende. Comme on nous le rappelle chez Beychevelle, « Si les légendes tiennent de faits réels, elles ont évolué et ont été embellies avec le temps et à force d’être racontées. » Notre image doit donc être à la frontière de la réalité et du rêve pour que l’on ait envie d’y croire, à la manière d’une légende.

Dessine-moi un drakkar

Avant de démarrer le travail de photographie et de modélisation, nous commençons par réaliser un croquis. Il nous permet d’évaluer le travail à venir et de présenter notre intention au Château. C’est la première étape de la création du visuel, elle est donc capitale !

Le jeu des statues

Pour recréer la proue du drakkar, on nous suggère chez Beychevelle de s’inspirer de la statue en bronze exposée dans le parc du domaine. C’est l’unique représentation en volume du drakkar aujourd’hui, elle peut donc nous être d’une aide précieuse ! Nous commençons par modéliser une version très proche de l’œuvre originale puis nous poursuivons l’exercice afin de moderniser la proue.

Nous la réinterprétons pour proposer un drakkar proche de celui d’origine mais pourtant embelli. Une fois encore, nous nous inspirons des légendes qui évoluent avec le temps pour être magnifiées : notre concept depuis le départ !

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