Réponse à choix multiples

Après avoir pris le brief chez Loyd & Associés, nous revenons au cabinet avec plusieurs propositions d’axes créatifs présentés sous forme de croquis. Une discussion permet de statuer en choisissant tous ensemble l’axe qui nous semble le plus pertinent.

Ce que l'on raconte

Pointer du doigt les éléments à améliorer, par l’entreprise, pour surmonter ses difficultés.

Sur notre image, les positions et attitudes de chacun comptent énormément. Elles doivent raconter l’histoire… Accompagné de son associé, le directeur du cabinet pointe du doigt les éléments à améliorer pour relancer l’entreprise en difficulté. En face, le chef d’entreprise est attentif et réceptif aux solutions envisagées (les bras ouverts). À droite, les investisseurs écoutent et pourront se décider. Si l’un est sceptique et un peu en retrait, l’autre est prêt à investir, enthousiaste. Il touche même l’entreprise (enfin, sa maquette !) de ses mains. L'implication de Loyd est déterminante pour tous les acteurs de la relance. Voilà, tout est dit, l’histoire est posée.

La petite histoire

Tous les acteurs sont réels, seul le décor n'existe pas.

Les cing mannequins qui vont figurer sur le visuel final ne sont autres que les deux directeurs associés du cabinet, un chef d’entreprise et deux investisseurs ! Tous s’amusent à jouer leur propre rôle le temps d’une prise de vue.

Destination finale

Si à l’origine ce visuel était destiné à habiller la home page du site du cabinet, il est aujourd’hui un élément clé de la communication et de la pédagogie des associés pour présenter le mode opératoire d'une mission.

Le clin d'oeil

Prendre du recul pour voir les choses de manière globale.

Le credo de Loyd & Associés peut également s’appliquer à notre visuel ! En effet, aviez-vous remarqué que les fenêtres au fond de la pièce avaient exactement la même forme que celles présentes sur la maquette de l’entreprise ? Eh oui, ce sont les mêmes ! Et pour cause, nous voulons faire comprendre que la scène de la réunion se passe directement dans l’entreprise en difficulté, tout simplement. C’est une mise abîme, l’observateur se situe à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. C’est tout l’enjeu des interventions de Loyd : permettre au chef d’entreprise de prendre le recul nécessaire à la bonne prise de décisions.

Côté technique

Difficile de trouver le lieu parfait, celui que l’on imagine en réalisant le croquis de départ… Plutôt que de partir en visite pendant des jours pour trouver l’intérieur parfait et prendre le risque d’être déçus, nous décidons de concevoir notre décor sur mesure, en 3D, à notre idée. Ensuite, nous organisons un shooting dans notre studio avec nos cinq « mannequins » d’un jour. Il ne nous reste plus qu’à les incruster dans le décor tout en veillant à ce que le raccord lumière entre les shoots et la 3D soit parfait, pour un effet des plus réalistes. Mission accomplie, c’est comme si l’on était dans le lieu que l’on avait imaginé au départ !

Une belle Inspiration

L’œuvre de l’artiste Georges Rousse nous fait découvrir un lieu à travers un angle de vue très précis. Il s’amuse à mettre en scène le contraste entre un fond brut et une zone mise en lumière par ses soins. Ainsi, il crée une image dans l’image via un effet de trompe-l’œil qui permet une projection. Cette idée nous inspire !

Sur nos visuels, le contraste entre le fond brut et le décor central illustre le moment où l’Atelier intervient : c’est-à-dire une fois le gros œuvre terminé. Le cercle au centre est une fenêtre sur l’univers de l’Atelier (la zone mise en lumière). Au fil des images, elle nous permet de découvrir différentes techniques et réalisations, chacune étant le fruit d’une collaboration avec un architecte. En fait, à partir d’un même décor, nous souhaitons prouver que l’Atelier d’Agencement est capable de créer mille choses différentes car son métier est, bien avant tout, de répondre à toutes les exigences des architectes… même les plus ambitieuses !

Côté technique

Nous travaillons main dans la main avec les architectes qui nous fournissent la documentation technique concernant les trois projets représentés sur cette série. Nous nous basons sur ces précieux documents pour modéliser toutes les scènes présentes à l’intérieur du cercle. Pourquoi choisir la 3D ? Parce que nous manquons de recul dans le premier lieu pour shooter, parce que les raccords lumière ne sont pas satisfaisants dans le deuxième… et tout simplement parce que le troisième lieu est en chantier ! Et la modélisation nous permet une parfaite homogénéité entre les visuels, tout est raccord, avec la bonne lumière. Le traité est donc forcément plus haut de gamme, chaque élément a été créé sur mesure. Pour aller plus loin, nous créons même quelques éléments de décoration pour donner vie à ces différents tableaux.

Le processus en images

Entrer dans la légende

Aux frontières du réel

Pour créer cette nouvelle image, notre objectif est d’évoquer l’étiquette de Beychevelle. À nous donc de faire renaître ce drakkar et de lui permettre de naviguer dans un décor réel mais sublimé pour coller au maximum au concept de légende. Comme on nous le rappelle chez Beychevelle, « Si les légendes tiennent de faits réels, elles ont évolué et ont été embellies avec le temps et à force d’être racontées. » Notre image doit donc être à la frontière de la réalité et du rêve pour que l’on ait envie d’y croire, à la manière d’une légende.

Dessine-moi un drakkar

Avant de démarrer le travail de photographie et de modélisation, nous commençons par réaliser un croquis. Il nous permet d’évaluer le travail à venir et de présenter notre intention au Château. C’est la première étape de la création du visuel, elle est donc capitale !

Le jeu des statues

Pour recréer la proue du drakkar, on nous suggère chez Beychevelle de s’inspirer de la statue en bronze exposée dans le parc du domaine. C’est l’unique représentation en volume du drakkar aujourd’hui, elle peut donc nous être d’une aide précieuse ! Nous commençons par modéliser une version très proche de l’œuvre originale puis nous poursuivons l’exercice afin de moderniser la proue.