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Messegue

Date:  7 mai 2018
Author:  Pierre Grenet
Category:  
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Messegue

Mességué

  • La demande : A partir des intentions fournies par les créatifs de l’agence Publicis, créer un film billboard, destiné à être diffusé sur France Télévision, autour de la nature et des produits des laboratoires Mességué.
  • Le concept : « Prenez le pouvoir des plantes ! »
  • Le défi : Proposer des solutions techniques pour s’accorder à un budget réduit, tout en restant fidèle à l’intention créative.

Le pouvoir de la 3D

Ce film doit simuler un plan séquence montrant la nature filmée au plus proche, qui devient en fait une infime partie d’un bouquet lorsque la caméra opère un recul. Obtenir ce mouvement en étant si proche des éléments aurait nécessité un budget conséquent avec une véritable caméra. De plus, nous ne pouvons pas filmer la main d’une mannequin (contrainte budgétaire) ni un véritable bouquet (contrainte saisonnière)…

Rejoignez le mouvement

En visionnant la première partie de ce petit film, percevez-vous un raccord ?
La première partie du film est réalisée en 3D puis raccordée à un montage photographique en post-production. Une astuce permettant d'obtenir un vrai-faux plan séquence !

Toute la complexité d'un simple bouquet

En visionnant le film, tout paraît simple. On ne se rend pas compte de la quantité de travail, et c’est bon signe ! Mais pour réaliser ce bouquet qui représente toutes les plantes utilisées par la marque (ginkgo, lavande, camomille, hibiscus, ciboulette, immortelle, mélisse, tilleul, etc.), il a fallu un temps considérable. Acheter des fleurs choisies avec minutie, les prendre en photo une par une, rechercher des photos des fleurs n’étant pas de saison. Quel travail avant de pouvoir composer le bouquet final !

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JA Delmas

Date:  3 mai 2018
Author:  Pierre Grenet
Category:  
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JA Delmas

JA Delmas

  • La demande : Créer une image, à partir d’un concept et de croquis fournis par l’agence St. John’s, destinée à la communication de l’entreprise.
  • Le défi : Créer une série de masques africains sur-mesure en moins de 3 jours…

Au commencement

L’agence propose de faire prendre la pose aux collaborateurs de l’entreprise JA Delmas, concessionnaire Caterpillar, avec des masques africains pour suggérer leur mission sur le marché d’Afrique de l’Ouest. Cette idée est validée par les clients, c’est donc maintenant à nous de jouer !

72 heures chrono

La demande est très claire : nous avons 3 jours pour trouver des masques avant de réaliser notre image. Or, les masques sont souvent des pièces de collection appartenant à des musées par exemple, ou bien ils sont trop petits, ou même trop effrayants ! De plus, ils ne doivent pas paraître trop anciens pour coller à l’image moderne et dynamique de l’entreprise. Si la demande n’est pas évidente, la solution l’est : nous devons les concevoir en image de synthèse.

Faire tomber les masques sur notre méthode

C’est décidé, nous nous lançons dans la création de masques en 3D. Pour cela, nous nous inspirons de masques anciens en leur donnant un style et des couleurs plus actuels. Le travail est minutieux, tout doit être le plus photo-réaliste possible pour ensuite être intégré à la photographie des collaborateurs.

Classe mannequin

Le jour du shooting, nous accueillons les employés de JA Delmas dans notre studio. Évidemment, aucun d’eux n’est habitué à ce genre d’activité ! Nous usons alors de ruses pour les mettre à l’aise et obtenir d’eux des poses à la fois naturelles et efficaces afin de véhiculer les valeurs de l’entreprise. Tout le monde s’est brillamment prêté au jeu. On dit que depuis, certains se sont lancés dans le mannequinat…

Le processus en images

 

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Virbac

Date:  23 novembre 2017
Author:  Pierre Grenet
Category:  
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Virbac

Virbac

  • La demande : créer des visuels et films à partir de croquis d’intention fournis par l’agence St John’s.
  • Le concept : « Respecter le carnivore qui est en lui »
  • L’idée : Illustrer le caractère sauvage et instinctif des animaux (chiens et chats) et leurs besoins pour promouvoir la nourriture qui leur convient.
  • Le défi : Obtenir des images des animaux fidèles au storyboard.

Dessiner c'est gagné (du temps)

Pour réaliser un film, il est essentiel de commencer par le storyboard. Et encore plus si les acteurs sont des animaux ! Cela permet aux dresseurs d’anticiper et de préparer au mieux les stars du film en les faisant répéter leur scène plusieurs semaines avant le tournage. Le jour J, les prises n’en sont que plus réussies ! Enfin, en théorie…

Silence, chat tourne

Si les photos sont faites en extérieur, le tournage lui se passe en studio. Nous recréons un décor avec de l’herbe et travaillons pour obtenir un bel éclairage qui soit le plus naturel possible. Sur ce projet, le challenge est ailleurs ! Nous devons être très réactifs et rapides comme des félins pour prendre en photos nos sujets qui ne cessent de bouger. Les mises au point doivent se faire très, très vite. Même si les animaux sont dressés, leur instinct prend toujours le dessus. Si un oiseau ou un papillon se met à attirer leur attention, la scène est compromise et il faut recommencer. Inutile de dire que les prises ont été nombreuses cette fois-ci…

Affichage sauvage et autres déclinaisons

Cette campagne est déclinée sur différents supports, en France et à l’international. Côté web, deux films sont diffusés sur internet et sur le site de la marque Virbac. Côté print, des affiches et brochures sont distribuées chez de nombreux vétérinaires.

Le dressage

Le tournage et la séance photo se déroulent dans un studio très spécial… Nous y croisons de nombreux acteurs étonnants comme des lions, des tigres, des cerfs ou des rapaces. Pour faire travailler les animaux, les dresseurs usent de nombreuses astuces : un parcours d’odeur pour le chat par exemple, ou encore un appât vivant pour obtenir une attitude particulière du chien. Même s’il faut beaucoup de prises pour obtenir l’image parfaite, les résultats sont bluffants !

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Darwin

Date:  22 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
Category:  
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Darwin

Darwin

  • La demande : Créer des visuels pour communiquer sur le projet Darwin (avant les travaux de rénovation).
  • Le concept : « Capables d’évoluer »
  • L’idée : Annoncer l’évolution du lieu en s’inspirant de la théorie de Charles Darwin.
  • Le défi : Photographier des animaux qui sont des espèces menacées… voire même disparues.

The place to be

L’ancienne Caserne Niel de Bordeaux a été réhabilitée pour devenir Darwin, un espace alternatif dédié au développement économique responsable, à l‘entreprenariat social, la transition écologique et l’activisme citoyen. Situé rive droite, Darwin regroupe aujourd’hui 250 entreprises et accueille chaque année 500 000 visiteurs.

La théorie de l’évolution

"Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements."

La théorie de Charles Darwin traite de la sélection naturelle. Selon lui, les espèces qui survivent sont celles qui s’adaptent le mieux au changement. C’est en suivant cette idée qu’un groupe de personnes a souhaité créer le changement à la Caserne Niel, pour donner un second souffle au lieu et lui permettre de s’adapter à la ville de Bordeaux telle quelle est aujourd’hui.

Photographes animaliers

Ce projet a été réalisé en photo uniquement. Pas de 3D pour cette fois !
Évidemment, les animaux shootés ne sont pas réels, il s’agit de « vrais faux » modèles. Le crocodile par exemple est un moulage en résine. Le tigre à dents de sabre quant à lui est en fait une lionne réalisée en taxidermie et « customisée » avec des dents ! Ces animaux ont été transportés à l’espace Darwin pour le shooting mais également dans des lieux mythiques de Bordeaux. Évidemment, ils ne sont pas passés inaperçus !

La petite histoire

« Eh, les gars, il y a un rhinocéros sur le pont de Pierre ! »

Le rhinocéros a fait forte impression sur le pont de pierre. L’autorisation de la Mairie n’étant pas arrivée à temps, nous avons organisé un shooting sauvage en disposant la bête sur les rails et en l’enlevant à chaque passage du tram ! Une aventure qui a amusé les passants (un regroupement de 60 personnes environ !) et interloqué les conducteurs de tram qui ont alerté la sécurité.

Bien sûr, personne ne les a crus quand ils ont donné pour signalement « Eh, les gars, il y a un rhino sur le pont de pierre… ». Il faut dire qu’à l’époque, Serge le lama n’avait pas encore fait son apparition, les Bordelais n’étaient pas habitués à ce genre de rencontres. Pour finir, lorsque les agents de la sécurité ont débarqué, le shooting était terminé et tout le monde a ri ensemble de la situation !

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Cultura

Date:  7 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
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Cultura

Cultura

  • La demande : Briefés par l’agence St John’s, nous avons été amenés à travailler plusieurs fois pour la marque Cultura sur des sujets variés tels que le lancement d’un livre numérique libre, une opération de valorisation en interne, une campagne d’affichage en fin d‘année, etc…

Vive le pocket book libre

Au départ, l’agence nous fournit la maquette imaginée pour cette campagne. À nous donc de réaliser le visuel final. En 3D, nous créons d’abord les petites menottes (qui a priori n’existent pas en réalité !). Ensuite, la tablette et les mains sont photographiées. Puis, nous intégrons des textes à l’intérieur de la tablette et travaillons les raccords lumière pour que l’ensemble soit homogène et crédible.

La diffusion

Annonce presse, affichage, dépliants, PLV : dans toute la France, ce visuel est décliné sur de nombreux supports tout au long de la campagne, en magasins et en dehors, pour un maximum de visibilité.

Communication interne

L’objectif de cette campagne est de promouvoir au sein de l’entreprise la richesse des équipes de Cultura. Il s‘agit donc de mettre en lumière les employés. Pour nous, c’est un travail sur les portraits qui se déroule au studio. Les personnages ne sont pas des acteurs mais bien des membres du staff Cultura qui se prêtent complètement au jeu ! Opération valorisation accomplie.

Notre bonne résolution

Une fois n’est pas coutume, pour cette campagne de fin d‘année, nous optons pour des solutions différentes sur chaque visuel. L’un est traité en photographie, l’autre en 3D. Nous nous adaptons tout simplement au matériel qui est disponible ou non. Bien sûr, ça n’empêche pas de créer une série cohérente et homogène.

L'atelier créatif

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Durex

Date:  6 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
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Durex

Durex

  • Au départ : Nous rendons visite à l’un de nos clients qui travaille dans une agence de publicité. Au fil de la discussion, il nous raconte qu’il a répondu à un appel d’offre pour la marque Durex et nous présente le croquis présentant le concept qu’il propose pour la nouvelle campagne Durex XL Power. On y voit une grande courgette posée sur une brouette. Tout de suite, on adore l’idée ! Malheureusement, sa proposition n’a pas été retenue pour cette fois-ci. Mais comme son projet nous amuse beaucoup, nous décidons de créer le visuel à partir de son croquis, en faisant évoluer l’idée pour y inclure un jeu d’acteur, comme ça, pour le plaisir !
  • Le défi : Trouver le potager idéal.

Effroyables jardins

Pour commencer, nous nous lançons dans la quête d’un joli potager pour pouvoir le shooter. Mais rapidement, l’échec se révèle cuisant : ce n’est plus la saison des légumes que nous voulons montrer, les potagers manquent d’espace pour que nous puissions avoir suffisamment de recul, l'orientation de la lumière n’est jamais la bonne. Bref, les éléments sont contre nous…

Pour faire durer le plaisir

Lors de l’appel d’offre, l’image était destinée à apparaître sur une annonce presse avec l’accroche « Sometimes, nature is generous » (« Parfois, la nature est généreuse »). Nous faisons donc l’exercice jusqu’au bout en choisissant une typographie et en mettant tout cela en page… tout naturellement !

Classe mannequin

Sur notre visuel final, seul le personnage est shooté. Nous travaillons ici avec un mannequin ayant également des talents d'actrice pour rendre ce visuel crédible et humoristique, malgré un légume de taille improbable ! C’est à la fois ce contraste et l’exagération qui donnent le ton de ce visuel. Pendant le shooting, nous accompagnons donc notre modèle pour l’orienter et l’aider à trouver l’attitude adéquate entre surprise, gêne et émotion, tout en étant sexy mais pas trop.

Le processus en images

Pour obtenir notre décor idéal, nous optons donc pour la 3D. Elle nous permet de créer des tomates à parfaite maturité, des haricots en pleine forme, une courgette XXL et une lumière onirique digne d’un conte de fées.

 

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Action contre la Fin

Date:  6 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
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Action contre la Fin

Action contre la Fin

  • Au départ : En lisant un article sur l’impact environnemental de notre alimentation, nous avons eu l’envie d’illustrer le sujet. Pas pour dénoncer ou accuser, mais plutôt pour inviter à se questionner.
  • Le défi : Reconstituer un paysage dans une assiette.

Quelques mots sur la série

Ces deux visuels nous amènent à nous interroger sur notre système agro-alimentaire.

La mise en page que nous choisissons ici invite l’observateur à contempler son assiette, à la manière d’une personne qui s’apprêterait à consommer son repas. Il s’agit donc d’un point de vue subjectif. Ces deux visuels nous amènent à nous interroger sur notre système agro-alimentaire tout entier (de la culture jusqu’au moment de consommation) responsable pour 40% du changement climatique. À cela s’ajoutent les questions de la pollution des sols, la contamination des eaux, la condition animale, la santé… C’est tout un festin d’interrogations qui nous attendent à la table de ces visuels.

Côté technique

Le challenge ici réside dans le fait de créer un visuel qui soit homogène alors que l’on fait cohabiter des décors différents à des échelles différentes. Nous choisissons donc l’option 3D, excepté pour les animaux qui sont traités en photo : l’ours sur la première image, le jaguar sur la seconde…

Conditions d’utilisation

Peut-être qu’il suffirait d’ajouter un logo et, pourquoi pas, une accroche pour que ces visuels fassent l’objet d’une véritable campagne de communication signée par une association ou encore une fondation…

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Chevillard

Date:  5 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
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Chevillard

Chevillard

  • La demande : Créer un visuel pour l’opticien Chevillard à partir d’une maquette imaginée par l’agence St John’s.
  • Le concept : « Les verres progressifs inadaptés, ça peut piquer. »
  • L’idée : Montrer ce qui pourrait être le pire pour nos yeux, pour ensuite proposer le meilleur.
  • Le défi : Obtenir un rendu le plus crédible possible.

Piquant et doux à la fois

Le but étant que le rendu soit réaliste, nous décidons de traiter notre visuel à la manière d’un packshot produit traditionnel. C’est un vrai travail d‘imitation ! Nous jouons sur le contraste entre l’image agressive (due à la forme du cactus bien sûr) et la lumière douce et apaisante, ingrédient phare de tout bon packshot. Le tour est joué, on croirait voir une véritable paire de lunettes dans un catalogue ou un magazine ! Qui veut les essayer ?

Éloge de l’irrégularité

Notre mission ici est de recréer l’aspect organique du cactus. Pour faire croire à quelque chose de réel, à nous de travailler la texture dans le détail. Le secret : créer des irrégularités, car la plante parfaite n’existe pas dans la réalité… C’est en fabriquant des petits « défauts » que l’on rend notre plante crédible.

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Jazz 31

Date:  5 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
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Jazz 31

Jazz 31

  • La demande : Créer un visuel ainsi que sa déclinaison pour une campagne print (affichage, presse, dépliants, etc.) à partir d’une maquette imaginée par l’agence Le Saloon.
  • Le concept : « Les instruments dans tous leurs états »
  • L’idée : Démontrer que le jazz a de multiples facettes surprenantes en créant des instruments étonnants.
  • Le défi : Obtenir un rendu le plus réaliste possible.

Réel ou virtuel

L’objectif est très clair : nous devons faire en sorte que les deux instruments de musique semblent réels. Deux solutions s’offrent donc à nous : faire appel à un model-maker qui va réellement fabriquer ces objets ou créer les objets en 3D. Si la première solution est tentante (ce serait amusant de voir ces objets prendre vie !), elle est cependant très coûteuse et contraignante : aucune retouche n’est possible sur un objet fabriqué… Nous optons donc pour la 3D qui nous permet de créer exactement ce que l’on souhaite, et de l’ajuster à notre guise.

Le travail de la texture

La création de petits défauts qui rendent l’objet crédible.

Si le travail d’un retoucheur photo est de lisser les défauts, celui du graphiste 3D est au contraire de rajouter de petites imperfections subtiles pour faire croire à quelque chose de réel. Prenons comme exemple la matière du cuivre sur le premier visuel. Il a fallu la travailler car, en réalité, le cuivre ne brille jamais de manière parfaitement uniforme : il ne réagit pas à la lumière de manière homogène. Sa texture n’est pas parfaitement lisse, elle est légèrement patinée, altérée… C’est la même chose pour l’objet en papier. Il doit y avoir des traces de pliure, des endroits cornés, etc... C’est tout ce travail de détail qui fait le photoréalisme : la création de petits défauts qui rendent l’objet crédible.

La petite histoire

Une fois les visuels terminés et validés, le client nous a demandé de lui envoyer les deux instruments de musique fabriqués... Objectif atteint : il a cru qu’ils étaient vrais !

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Sports Aventure

Date:  4 septembre 2017
Author:  Pierre Grenet
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Sports Aventure

Sports Aventure

  • La demande : Créer une image de marque qui soit globale. En effet, Sports Aventure est spécialiste en équipement de sports de montagne, aussi bien pour l’été que pour l’hiver. Ainsi, aucune saison ne doit être privilégiée ou au contraire écartée.
  • Le concept : « Vous équiper, toute l’année »
  • L’idée : Faire se rencontrer l’été et l’hiver sur un même visuel pour présenter l’étendue de la gamme.
  • Le défi : Rassembler les saisons en un ensemble qui soit homogène, crédible mais aussi surprenant et amusant à la fois.

Le tout, c’est d’être raccord

Chaque détail a son importance pour un rendu crédible.

Pour éviter une démarcation brutale entre les paysages des deux saisons et faire que le résultat soit le plus réaliste possible, il nous faut accorder beaucoup d’importance à tous les détails. Nous travaillons donc les raccords avec minutie. Le jeu de lumière, les regards entre les personnages, les ombres portées sur les différents types de sol : chaque chose a son importance pour un rendu crédible… et la 3D est une précieuse alliée !

Un shooting au sommet

Côté lumière, le défi consiste à recréer la même lumière au studio que sur l'environnement 3D en imitant l’effet solaire. Tout un jeu de réglages ! Quant au stylisme pour cette image, il est particulièrement important car il s‘agit avant tout de faire la promotion d’équipement… Il faut donc choisir les bonnes tenues, le bon matériel pour chaque personnage et pour chaque saison.

Mais ce n’est pas tout ! Les mannequins n’étant pas des acteurs, la direction au moment du shooting est très importante pour les aiguiller et obtenir l’attitude parfaite, avec un brin d’humour mais sans en faire une montagne !

Fort en calcul

Pour cette scène, c’est le paramétrage qui a été le plus pointu, les environnements étant extrêmement différents. En effet, la neige brille d’une certaine manière par exemple, et l’herbe d’une autre, c’est logique ! Il faut donc paramétrer tous ces détails pour trouver un bon équilibre. L’image a alors nécessité une grosse puissance de calcul au moment du rendu 3D… Mais le résultat est là : il n’y a plus de saisons Messieurs-dames !

Le processus en image

 

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