Jazz 31

Jazz 31

  • La demande : Créer un visuel ainsi que sa déclinaison pour une campagne print (affichage, presse, dépliants, etc.) à partir d’une maquette imaginée par l’agence Le Saloon.
  • Le concept : « Les instruments dans tous leurs états »
  • L’idée : Démontrer que le jazz a de multiples facettes surprenantes en créant des instruments étonnants.
  • Le défi : Obtenir un rendu le plus réaliste possible.

Réel ou virtuel

L’objectif est très clair : nous devons faire en sorte que les deux instruments de musique semblent réels. Deux solutions s’offrent donc à nous : faire appel à un model-maker qui va réellement fabriquer ces objets ou créer les objets en 3D. Si la première solution est tentante (ce serait amusant de voir ces objets prendre vie !), elle est cependant très coûteuse et contraignante : aucune retouche n’est possible sur un objet fabriqué… Nous optons donc pour la 3D qui nous permet de créer exactement ce que l’on souhaite, et de l’ajuster à notre guise.

Le travail de la texture

La création de petits défauts qui rendent l’objet crédible.

Si le travail d’un retoucheur photo est de lisser les défauts, celui du graphiste 3D est au contraire de rajouter de petites imperfections subtiles pour faire croire à quelque chose de réel. Prenons comme exemple la matière du cuivre sur le premier visuel. Il a fallu la travailler car, en réalité, le cuivre ne brille jamais de manière parfaitement uniforme : il ne réagit pas à la lumière de manière homogène. Sa texture n’est pas parfaitement lisse, elle est légèrement patinée, altérée… C’est la même chose pour l’objet en papier. Il doit y avoir des traces de pliure, des endroits cornés, etc... C’est tout ce travail de détail qui fait le photoréalisme : la création de petits défauts qui rendent l’objet crédible.

La petite histoire

Une fois les visuels terminés et validés, le client nous a demandé de lui envoyer les deux instruments de musique fabriqués... Objectif atteint : il a cru qu’ils étaient vrais !